Don't Nod modifie sa structure d'entreprise, et heureusement, sans nécessiter de licenciements.
À partir de maintenant, le studio français sera divisé en trois branches internes : RPG, aventure narrative et aventure-action. Les deux premières sont respectivement représentées par Banishers: Ghosts of New Eden et Harmony: The Fall of Reverie.
Le mois dernier, le syndicat français STJV a affirmé que Don't Nod souffrait d'une mauvaise gestion généralisée et d'épuisement. Tout cela a eu lieu au prix d'une réorganisation "éprouvante", qui semble être le produit final.
Alors que chaque branche serait censée conserver sa "propre orientation", le PDG Oskar Guilbert a assuré qu'il y aurait toujours une "collaboration et une pollinisation croisée des idées".
Actuellement, Don't Nod travaille sur sept projets répartis dans ses deux bureaux. L'équipe de Paris travaille sur un titre d'aventure-action, tandis que l'équipe de Montréal développe Lost Records : Bloom & Rage.
Ces projets, selon la directrice marketing Sophie Filip, sont présentés comme des jeux double-A. Elle a expliqué à IGN que ces projets "concentrent vraiment nos efforts et nos différents talents pour éviter, nous l'espérons, de nous retrouver dans la situation où nous devons prendre des décisions difficiles".
Le personnel de Don't Nod avait précédemment informé le STJV de la tendance du studio à lancer des projets sans objectif clair. Les employés ont également affirmé que bon nombre de ses problèmes découlaient de l'incapacité des dirigeants à dialoguer avec le personnel de manière constructive.
Un porte-parole a en outre déclaré à GamesBeat que Don't Nod allait "légèrement ajuster" son pipeline interne pour les productions simultanées. Il donnera désormais la priorité aux projets qui "exploitent au mieux l'expertise de nos talents" et continuera de publier (au moins) deux jeux par an".
Même avec cela, Don't Nod publiera également des jeux de partenaires externes, tels qu'un projet de Tiny Bull Studios et Koira de Tolima.
Cette histoire avait précédemment identifié à tort le titre de poste de Sophie Filip. Il a depuis été corrigé.